L'affiche du Front Commun pour les Arts

Industrie culturelle au Québec : Le front commun pour les arts sonne l’alarme  

C’est un véritable cri du cœur que le milieu artistique québécois lance au gouvernement concernant la précarité financière du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). Au total, 17 organismes, représentant divers secteurs artistiques et culturels de la province, s’unissent pour lutter contre les faibles investissements dédiés à la culture et le manque de soutien envers les artistes et travailleurs du milieu. Le Front commun pour les arts, regroupant ces organismes, lance une campagne de communication afin d’interpeler le gouvernement Legault à prendre action sur la situation alarmante.  

Mathieu Lacombe, Ministre de la culture et des communications, a annoncé au début du mois se désister sur la demande du Front commun pour les arts. Cette nouvelle a eu un effet de bombe sur l’industrie, qui connaissait déjà une fragilité causée par de nombreuse coupures dans les programmes de subventions. De plus, le budget du CALQ connait un appauvrissement depuis plusieurs années, passant de 185 millions de dollars en 2022-2023 à 172 millions de dollars en 2023-2024. Ainsi, le milieu artistique nécessite des preuves d’engagement et l’appui du gouvernement, notamment au niveau monétaire, car  les coûts reliés à la création, à la production et à la diffusion d’œuvres ne cessent d’augmenter.  

Afin de défendre la vitalité et l’avenir de la culture au Québec, le Front commun réclame des actions claires de la part du gouvernement, dont de rendre l’ensemble des crédits permanents en consolidant les budgets du CALQ. Une autre de leur revendication est de rendre la culture d’ici une priorité gouvernementale en bâtissant une vision à long terme pour les milliers d’artistes et travailleurs du secteur. En effet, l’absence d’investissements supplémentaires et de solutions pour cet enjeu entrainera des conséquences pour plusieurs organismes. Ceux-ci éprouveront des difficultés à surmonter les défis rencontrés ces dernières années, tels que le manque de main d’œuvre et de ressources financières.  

Face aux pressions économiques et sociales, l’industrie veut s’unir et se mobiliser en ayant un objectif commun : demeurer un secteur profitable afin de garantir le rayonnement des arts et de la créativité québécoise.  

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